Journée internationale de la langue maternelle
Aujourd’hui, 21 février, est la Journée internationale de la langue maternelle. Cette journée de commémoration créée par l’UNESCO, qui a maintenant 20 ans, commémore l’importance de toutes les langues et la nécessité de les préserver. Dans One, two… tree! nous connaissons l’importance de toutes les langues et c’est un pilier de notre travail.
À One, two… tree! notre principale mission est d’enseigner l’anglais comme langue universelle et comme outil pour accéder à un niveau de vie plus élevé. Mais nous sommes tout aussi conscients de la valeur de toutes les langues. Les coordinateurs actuels des projets au Mexique et au Guatemala parlent couramment 5 et 3 langues respectivement et ont parmi leurs langues maternelles le galicien et le bulgare qui, contrairement à l’anglais ou à l’espagnol, ne sont pas des langues universelles mais des langues locales ayant un enracinement très important sur leur territoire.
Cela nous aide à garder à l’esprit l’importance des langues maternelles comme clé pour préserver une culture ou pour y accéder. La culture littéraire, la tradition écrite ou orale, les traditions ou la mythologie d’un peuple sont des éléments attachés à la langue locale et qui sont perdus lorsqu’il perd ses locuteurs.
Cette idée est renforcée par la présence à Santiago Atitlán et Zinacantán où la langue majoritaire n’est pas l’espagnol mais les langues mayas Tz’utujil et Tzotzil respectivement. Grâce à la vie dans ces communautés, nous pouvons constater la puissance de changement qu’une langue peut avoir dans un village.
En raison de l’importance que nous accordons à la préservation des langues locales, nous travaillons en collaboration avec des organisations locales pour adapter notre matériel pédagogique au tz’utujil et au tzotzil. Nous espérons que cette initiative nous permettra de contribuer à la préservation de la langue locale et d’accroître la sympathie de nos élèves pour les cours d’anglais. Nous espérons également pouvoir étendre nos cours à une partie de la population mal desservie qui n’a pas eu la possibilité d’apprendre l’espagnol dans sa jeunesse.